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Près de 300 cartes postales anciennes de Colmar à la Belle Epoque.
Regroupant près de 300 cartes postales anciennes, Colmar d'antan invite le lecteur à redécouvrir la ville il y a un peu plus d'un siècle. L'ouvrage s'articule autour de six parties géographiques : Le quartier des Tanneurs et la Krutenau ; Autour de la cathédrale; Le quartier de la Sinn ;
Le quartier du Champ de Mars ; De la gare à Saint-Joseph ; À l'est du centre-ville. Une dernière partie relate le quotidien et l'art de vivre des Colmariens à la Belle Époque.
L'ensemble de l'iconographie provient de la collection de cartes postales anciennes de Jean Lampert, le collectionneur le plus important de la ville.
Pendant plus d'une décennie, trois universitaires, président et vice-présidentes de la Société d'histoire et de géographie de Mulhouse, ont relié leurs recherches pour tisser une nouvelle histoire de Mulhouse, poursuivant celle dirigée par Georges Livet et Raymond Oberlé, voici près de 50 ans. Nouvelle histoire par son ampleur chronologique - 40 années inédites, de 1970 à 2010 -, nouvelle par ses problématiques et ses méthodes d'aujourd'hui. Abondamment illustré, le récit met en relief le rôle de l'eau ainsi que celui des flux et des connexions de la ville avec son environnement proche et lointain. Il questionne également l'originalité de la gouvernance mulhousienne sous le sceau de la liberté de décision.
Fin 1944, les actions conjuguées des Américains et des Français mènent à la libération de la plus grande partie de lÂ'Alsace : la 1re armée françaisesÂ'empare de Mulhouse le 21 novembre et la 2e DB entre dans Strasbourg le 23 novembre. Ceci ne provoque pourtant pas le repli général des forces allemandes hors de lÂ'Alsace et elles sÂ'accrochent autour de Colmar dans une poche mesurant 65 km de long sur 50 km de large.Le 20 janvier 1945, le général de Lattre de Tassigny lance lÂ'offensive de libération de Colmar, tout dÂ'abord avec le 1er corps dÂ'armée, au sud de la ville, puis avec le 1er corps, qui descend des Vosges avec lÂ'appui de quelques unités américaines. Les combats sont très vifs, dans des conditions très difficiles en raison de la météo. Finalement, après trois semaines de bataille,les Allemands sont battus et rejetés sur la rive orientale du Rhin. LÂ'Alsace est définitivement libérée.
Fondée en 1921 à Strasbourg au sein des Dernières Nouvelles d'Alsace, La Nuée Bleue a passé le cap des cent ans.
Il fallait bien un livre pour comprendre sa longévité - rare pour une maison d'édition -, son évolution, les défis sans cesse relevés. L'historienne Catherine Maurer s'est lancée dans l'aventure, dépouillant des archives inédites pour écrire cette histoire qui s'inscrit au coeur de l'Alsace et d'un grand média régional.
Son travail est complété par 70 témoignages de compagnons de route, collaborateurs, auteurs et lecteurs de La Nuée Bleue.
Une passionnante plongée dans une page d'histoire culturelle !
Placée au carrefour de l'Europe, sur l'axe Italie du Nord-Flandre, l'Alsace devient très tôt l'objet de nombreuses convoitises. En raison de sa position géostratégique, cette région se révèle être un formidable casus belli pour les belligérants européens des guerres médiévales jusqu'aux conflits mondiaux du XXe siècle.
Dans cette publication, les particularités géographiques, culturelles et sociales de ce territoire rhénan conduisent les historiens à s'interroger sur la singularité de l'art de la guerre en Alsace. Dans cette perspective, cette publication présente les différentes facettes de cette vaste thématique. En effet, il s'agit d'appréhender la notion de « combats en Alsace » à la fois sur le plan spatial mais aussi à travers le temps par le biais de différents thèmes, depuis la guerre de Trente Ans (1618-1648) jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Si d'aucuns considèrent le traité de Francfort (1871) comme un marqueur pour l'aboutissement du mouvement des nationalités (comme l'unité italienne au même moment), il faut malgré tout souligner qu'il inscrit cette question dans une approche nouvelle. Les guerres d'unification nationale cimentent désormais les mémoires collectives. Elles alimentent des rêves nationalistes dont l'Europe se couvre dans la dernière partie du siècle. Elles favorisent les approches civilisationnelles, voire « racialistes », certains ne pouvant s'empêcher de voir dans la défaite française la supériorité des peuples nordiques sur les peuples latins. Le traité de Francfort pose en tout cas la question de l'ordre européen, notamment de la potentielle domination du continent par l'Empire allemand. C'est cette approche que les textes réunis dans ce volume, fruit d'une journée d'études entre les historiens de l'université de Mayence et de Strasbourg privilégient.
Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.
Le Bulletin de la Société Paul Claudel existe depuis 1958 et paraît tous les quatre mois. Il publie des inédits et des études et rend fidèlement compte de l'actualité éditoriale et théâtrale claudélienne.
Par un beau jour ensoleillé du mois de juillet 1908, je me trouvais sur la montagne de Sainte-Odile et, de ce magnifique belvédère, je contemplais l'immense plaine alsacienne qui s'étend à ses pieds à perte de vue. Il était midi, lorsque, soudain, de tous les clochers, de toutes les houblonnières, de tous les bois de sapins, de tous les pieux villages blottis dans la verdure, j'entendis monter la voix des cloches, égrenant joyeusement les notes de l'Angélus. Et je me dis: «Quand donc l'Angélus de la délivrance sonnera-t-il pour l'Alsace? Quand donc l'Ange lui annoncera-t-il que le Sauveur est venu?» Il est venu aujourd'hui le Sauveur. Il est apparu, le drapeau tricolore à la main, sur la crête des Vosges. Il est descendu dans la plaine, un peu trop vite peut-être tout d'abord, au mois d'août 1914. Que voulez-vous? Il était emporté par son coeur qui ne mesure jamais le danger. Lorsqu'on apprit que nos soldats avaient arraché les poteaux- frontières, qu'ils s'avançaient vers le Rhin, que leur drapeau avait flotté sur Mulhouse, une explosion de joie souleva toute la France. Elle dut bientôt, il est vrai, s'avouer qu'on ne vient pas à bout en quelques jours, à coups d'enthousiasme, d'une organisation militaire minutieusement préparée pendant quarante-quatre ans. Mais l'espérance et la certitude de la victoire, loin d'avoir diminué, n'ont cessé de croître depuis un an.
Au cours de l'histoire, le Rhin n'a jamais été une frontière culturelle, tant les populations de ses deux rives pratiquaient la même langue, à savoir la langue allemande, qu'il s'agisse d'expression écrite ou orale et tant les artistes, écrivains, architectes, peintres, artisans, commerçants, philosophes, religieux, etc. circulaient sur ces rives, échangeaient et s'enrichissaient mutuellement. Ce livre se propose de donner un aperçu de cette continuité linguistique et culturelle sur près de 2 000 ans au travers de faits et d'oeuvres ou de personnalités très souvent prestigieuses.
Mais parler du Rhin supérieur et d'Alsace rhénane ne serait complet sans parler frontière et qui dit frontière, dit barrière et rupture. Les nationalismes des XIXe et XXe siècles installeront un enfermement dans les frontières et feront naître de l'anti-germanisme ici et de la francophobie la Le pont spirituel dont rêvait le poète s'est-il construit depuis ? Le Rhin n'est-il pas devenu une barrière linguistique et une limite de l'inter-compréhension mutuelle ? Le « Nous » du Rhin supérieur n'existe-t-il désormais qu'en intégrant une sorte d'étranger ?
Si par le passé la frontière a crée des espaces d'interdictions de faire ou d'assignations à faire, il revient aux nouvelles générations de bousculer des tabous et de rejeter des modèles imposés, d'être résiliente en somme. Il leur revient aujourd'hui et toujours davantage de faire de la frontière un lieu de rencontre et de partage entre institutions politiques et/ou entre populations, un lieu pour aller au-delà, une interface. Le bilinguisme français- allemand n'est-il pas le meilleur outil pour cela ?
Depuis toujours, la sorcellerie exerce sur les hommes fascination et effroi. Le sorcier est défini comme un être « lié au Diable corps et âme », qui en tire des pouvoirs lui permettant de répandre le mal autour de lui.
Du XVe au XVIIe siècle, toute l'Europe occidentale a été confrontée à une « épidémie de sorcellerie » que les historiens modernes tentent d'expliquer.
En Alsace, comme sur toutes les autres terres du Saint-Empire romain germanique, le phénomène a pris des proportions considérables : on estime que plus de 5 000 sorcières et sorciers --les femmes représentant 80% du total--, ont péri dans les régions de l'Est, le plus souvent sur le bûcher, dont 1 600 en Alsace.
Le grand historien strasbourgeois Rodolphe Reuss (1841--1924) décrit et analyse la question de la sorcellerie en Alsace aux XVe et XVIe siècles d'une manière très rigoureuse, en s'appuyant sur les sources écrites disponibles.
Il fournit avec cet ouvrage une contribution importante à la compréhension de cette époque sombre de l'histoire de l'Alsace, où crédulité et préjugés prévalaient sur la raison.
Septembre 1939 : le champ de bataille prévisible du nouveau conflit franco-allemand est évacué à titre préventif. Alsaciens et Lorrains gagnent les destinations qui leur sont assignées dans le centre-ouest et le sud-ouest. Exception : les facultés de Strasbourg sont repliées à Clermont-Ferrand. Commence un épisode dramatique de la IIe guerre mondiale pour les Alsaciens-Mosellans et les Auvergnats : un destin commun qui devient tragique en 1942 avec l'invasion de la zone sud. L'occupant traite alors les premiers en fuyards et déserteurs, les seconds en rebelles et terroristes. Pour la bonne compréhension des spécificités de l'Est, l'auteur évoque d'autres moments de l'Histoire : les entre-deux-guerres 1871-1914 et 1918-1939, le devenir de ces régions sous régime nazi de 1940 à 1945. Un lourd bilan : les souffrances horribles de toute guerre, des ressentiments durables dus à l'exil, un énorme gâchis pour le Savoir.
Les contributions de ce volume sont consacrées au périple alsacien et suisse du Journal de voyage. L'analyse de l'itinéraire du voyageur et du regard de l'écrivain esquissent un voyage humaniste révélateur de la conscience européenne de Michel de Montaigne. Une riche iconographie illustre ces études.
1870. La France est défaite par la Prusse à Sedan. Alors que les rêves impériaux de Napoléon III s'effondrent, la bataille idéologique fait rage. Tandis que les vainqueurs annexent l'Alsace à la Prusse, universitaires, journalistes et écrivains continuent à se déchirer de part et d'autre du Rhin.
Theodor Mommsen, éminent historien allemand spécialiste de la Rome antique, exalté par la récente unification de l'Allemagne, plaide, dans une série d'articles, pour le rattachement de l'Alsace à l'Allemagne. Par sa langue et son histoire, l'Alsace serait allemande. Fustel de Coulanges lui répond dans cet article paru fin 1870 dans la Revue des Deux Mondes. Son éloquence et la puissance de son argumentation témoignent de deux visions irréconciliables de ce qu'est une nation, préfigurant ainsi la célèbre conférence d'Ernest Renan, Qu'est-ce qu'une Nation ? (1882).
La première annexion de l'Alsace-Moselle par l'Allemagne, de 1871 à 1918, fut légale car elle est l'application du traité de Francfort, signé le 10 mai 1871. La deuxième annexion décrétée unilatéralement par l'Allemagne, de 1940 à 1945 est, elle, illégale, elle n'est considérée par la France que comme une occupation. L'Armistice signé entre la France et l'Allemagne le 22 juin 1940 ne l'évoque en aucun cas, mais le chancelier Hitler décide que l'Alsace-Moselle va à nouveau être intégrée à l'Allemagne ; les deux parties du territoire annexé sont administrées séparément : l'Alsace rattachée au Gau Baden-Elsass, la Moselle au Gau Westmark.
Des réseaux de résistants et de passeurs alsaciens-mosellans vont rapidement se constituer. Face à eux, une répression terrible va s'abattre. De nombreux opposants seront interrogés, torturés et conduits dans les camps de Schirmeck, de Queuleu et du Struthof.
Cette deuxième annexion étant une période de guerre, l'incorporation de force dans l'armée allemande a été un grand sujet avec les « Malgré-nous ». Légalement elle était interdite par le traité de La Haye qui interdisait la conscription de soldats sur un territoire conquis.
Ce dictionnaire apporte avec ses trois cent cinquante notices les clefs de cette période tragique et donne la mesure du courage dont ont fait preuve les Alsaciens-Mosellans pour lutter contre le nazisme.
Le siège de Belfort de 1870-71 est une page glorieuse de l'Histoire de France. Le Lion de Belfort, le colonel Denfert-Rochereau passés à la postérité rappellent que Paris a capitulé, que la France s'est rendue, et que Belfort a tenu. C'est sur ordre du gouvernement que la place se rend aux Prussiens après 103 jours de siège.
Pour la première fois, à partir de documents inédits, Christophe GRUDLER et Bernard CUQUEMELLE rendent hommage aux 2000 hommes et femmes français qui ont laissé leur vie dans ce combat, en dressant pour chacun une biographie. Ils en font de même avec 500 soldats allemands identifiés.
C'est aussi un hommage aux combattants qui ont survécu, et qui ont entretenu la flamme de la mémoire jusqu'à leur disparition, dans les années 1950 pour les derniers.
Ils venaient de Lyon et du Rhône, de Haute-Saône, de Haute-Garonne, de Saône-et-Loire, du Haut-Rhin et des Vosges et ont glorifié le nom de Belfort.
+ préface de Sébastien LECORNU, Ministre des Armées.
Alsacien passionné et républicain dans l'âme, l'historien Rodolphe Reuss écrit à la fin de sa carrière ce « modeste résumé » de l'histoire de l'Alsace des origines à 1920 qu'il espère « impartial », selon les termes utilisés dans les préfaces de ses différentes éditions.Il souligne «l'extrême difficulté de cette tâche » car l'Alsace n'a jamais constitué une « unité politique » et sa situation géographique l'a toujours « exposée aux entreprises des groupements qui se formèrent autour d'elle. »Il reconnaît accorder plus de place et une « sympathie personnelle plus vive » à la formation de l'Alsace française depuis le dernier tiers du XVIIe siècle, qu'à la période beaucoup plus longue où elle a fait partie du Saint Empire romain germanique, dont il ne nie pas qu'elle « eut sa grandeur et sa beauté. »Dans sa vision, l'Alsace est héritière des Lumières et « du grand mouvement de 1789 » (il n'hésite pas à fustiger les excès ultérieurs de la Révolution), mais dotée de « particularismes » linguistiques et culturels qui mériteraient d'être pleinement pris en compte.Le texte d'Histoire d'Alsace a été écrit pour une collection d'« histoires provinciales » destinée au grand public, qui exclut « tout appareil scientifique et tout renvoi aux sources de détail. ». Il est complété, dans la présente édition, par des notes qui en facilitent un peu plus la compréhension pour le lecteur d'aujourd'hui. Ce grand classique, incontournable, devrait continuer à passionner tous les amoureux de l'Alsace.
Rassemblant neuf contributions inédites de spécialistes de langue française et de langue anglaise, ce numéro propose d'interroger le rôle de médiateur joué par Friedrich Schiller entre le criticisme kantien et les philosophies des trois figures majeures de l'idéalisme allemand, Fichte, Schelling, Hegel. Il donne pour la première fois un aperçu global de la confrontation de ces derniers avec la pensée originale de Schiller. Non seulement ce dialogue projette un éclairage singulier sur les difficultés touchant dans cette pensée à la méthode philosophique, mais encore il ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche dans les domaines de l'éthique et de l'anthropologie, de l'esthétique, de la philosophie politique ou encore de la philosophie de l'histoire.
Créée en 1822 afin de former les jeunes chimistes nécessaires aux manufactures d'indiennes, fortement soutenue par la municipalité et par la Société industrielle, l'École de chimie de Mulhouse connaît un premier « âge d'or » à la fin du XIXe siècle. Fondation autonome privée reconnue d'utilité publique de 1930 à 1977, elle renouvelle ses enseignements, développe considérablement la recherche et s'installe dans ses nouveaux locaux du campus Illberg dans les années 1960. École nationale Supérieure de Chimie depuis 1977, elle a participé à la création de l'Université de Haute Alsace à laquelle elle est rattachée depuis 2006. Entièrement reconstruite entre 2006 et 2011, elle accueille des étudiants du monde entier et constitue plus que jamais un foyer d'innovation et d'excellence tout en jouant un rôle essentiel dans le développement économique et social du Rhin supérieur.