300 000 MOTS ET SENS ;
150 000 SYNONYMES ET CONTRAIRES ;
35 000 CITATIONS ;
75 000 ÉTYMOLOGIES ;
Une description inégalée de la langue française :
La langue d'aujourd'hui : les mots nouveaux et les emplois les plus récents, l'orthographe et ses dernières évolutions.
L'usage de chaque mot : son orthographe, sa prononciation, ses différentes signifi cations illustrées de nombreux exemples, les expressions et les locutions où il figure.
L'étymologie : l'histoire du mot, avec sa date d'apparition, son origine et le cheminement de ses sens.
Au fil des mots et des textes :
Les synonymes et les contraires, pour passer d'une idée à l'autre, du connu à l'inconnu.
Les citations des grandes oeuvres de la littérature, des auteurs classiques ou contemporains, ainsi que des phrases célèbres, des répliques de fi lms et des paroles de chansons.
La francophonie, de l'Europe aux îles du Pacifi que, en passant par l'Amérique du Nord et les Antilles.
Après «La Poésie à l'épreuve de soi», après« Espère en ton courage», voici un nouvel opus ayant le désir pour cible. Entre aimantation des sens et sentiment d'inquiétude, qui sont les ferments de la poésie. Entre rêves d'enfance et impatiences aguerries. Entre secrets inavoués et septième ciel. Lorsque les mots osent les élans du sexe et de l'esprit. D'hier à aujourd'hui. Sophie Nauleau nous invite à un nouveau voyage à travers la poésie.
« Il n'est pas à la beauté d'autre origine que la blessure, singulière, différente pour chacun, cachée ou visible, que tout homme garde en soi, qu'il préserve et où il se retire quand il veut quitter le monde pour une solitude temporaire mais profonde. Il y a donc loin de cet art à ce qu'on nomme le misérabilisme. L'art de Giacometti me semble vouloir découvrir cette blessure secrète de tout être et même de toute chose, afin qu'elle les illumine. » Jean Genet.
En guise de suite à«Notes sur le cinématographe», cet ouvrage réunit des entretiens que le cinéaste à donnés à la presse française et étrangère, écrite, radiodiffusée et télévisuelle. Des conversations avec J.-L. Godard, L. Malle, R. Stéphane, F. Weyergans, etc.
L'homme aurait été assis dans l'ombre du couloir face à la porte ouverte sur le dehors. Il regarde une femme qui est couchée à quelques mètres de lui sur le chemin de pierres. Autour d'eux il y a un jardin qui tombe dans une déclivité brutale sur une plaine, de larges vallonnements sans arbres, des champs qui bordent un fleuve. On voit le paysage jusqu'au fleuve. Après, très loin, et jusqu'à l'horizon, il y a un espace indécis, uneimmensité toujours brumeuse qui pourrait être celle de la mer...
Traduit de l'anglais par Edith Fournier.
« Extraordinaire mise en mots, en littérature, de l'exténuation, l'oeuvre de Samuel Beckett est ainsi, encore, paysage, attente et désir d'horizon. Lue sous cette lumière, elle ne peut plus, en aucune manière, être assimilée à la traduction imagée, ornée, romanesque pour tout dire, d'une pensée du désespoir, d'une morale mélancolique ou cynique élégamment balancée. Cap au pire est la traduction ? la recréation faudrait-il écrire, tant la version française d'Edith Fournier est convaincante ? d'un texte écrit en 1982 et publié l'année suivante, en anglais, sous le titre Worstward Ho.
Encore : premier mot du livre et de tout ce qu'écrit Beckett. Premier et aussi dernier mot, qui reste suspendu à la fin de la phrase, de la page ou du souffle, quand tout semble dit et que le langage, comme le sol, se dérobe, quand l'épuisement gagne, a gagné. À partir de cet encore, la langue cependant se délie, se reconstitue, quitte à nouveau ce port de silence qui n'est jamais le bon, apprend à nouveau, apprend à dire encore à partir de rien, ou de si peu... Un corps peut-être, d'abord, ou bien d'abord le lieu. Non. D'abord les deux. Et le langage reprend, se reprend, apprend à vouloir dire encore et ce corps et ce lieu...
Écoutez. Lisant, écoutez cette voix dénudée, ce chant très pur, comptine tout autant qu'épopée, ce chant qui est l'un des plus bouleversants encore de la littérature. » (Patrick Kéchichian, Le Monde)
Elle dit que « le tournesol est la fleur du Rom », qu'elle est une tzigane qui aime « la pluie, le vent et l'éclair, quand les nuages couvrent le ciel ». Elle dit qu'Auschwitz est son manteau, et qu'elle ne connaît pas la peur car sa peur « s'est arrêtée dans les camps. » Elle dit que les notes de ses chansons en romani « sont encore toutes en désordre », et qu'elle voudrait mourir de beauté. ELLE, c'est Ceija Stojka, la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner par l'art et la poésie. Les poèmes de cette autodidacte ont été arrachés aux carnets où se mêlaient dessins, souvenirs de l'horreur, notes journalières et listes de mots allemands dont elle voulait apprendre l'orthographe. Publiés pour la première fois en France, ils révèlent une artiste majeure de notre temps.
Cette bande dessinée considérée comme une des oeuvres mondiales majeures en ce domaine a été publiée d'octobre 1905 à avril 1911 dans le quotidien New York Herald. Winsor McCay, alors au sommet de son art, développe un univers radicalement avant-gardiste. Le premier tome du ce chef d'oeuvre de la bande dessinée couvre les années 1905-1097.
Ce livre présente une série de dessins intitulée « 80 dessins de la France », réalisée au cours de l'année 2000, pour une installation exposée notamment à l'occasion de la 5e Biennale de Lyon. Faire des cartes de France repose sur un jeu de mots amusant et pervers : « Un ami est venu chez moi pendant que j'étais en train de dessiner des cartes de France, en l'an 2000. En souriant il m'apprit que «faire des cartes de France» était une expression pour nommer les pollutions nocturnes du jeune roi Louis XIII ! » (Annette Messager).
Analyse des symboles et de l'imagerie symbolique.
Le livre des images associe des articles originaux et pointus sur des symboles spécifiques à des illustrations représentatives en provenance de toute la planète et de toutes les époques.
Ces textes passionnants, illustrés par près de 800 superbes images en couleurs, offrent ainsi une vision diverse et plurielle aux multiples niveaux d'interprétation. Chacun des 350 articles se penche sur le contexte particulier et les origines d'un symbole spécifique, analysant comment celui-ci représente les processus et les dynamiques psychiques qui le sous-tendent. Racines étymologiques, jeux sur les contraires, paradoxes et ombres, la manière dont différentes cultures ont abordé l'imagerie symbolique - tous ces facteurs sont pris en considération.
Rédigés par des auteurs spécialistes de la psychologie, de la religion, de l'art, de la littérature et de la mythologie comparée, ces articles se répondent les uns aux autres d'une façon rappelant les méandres de la psyché. Les définitions offertes ici ne sont pas de celles qui enlèvent aux symboles leur magie et leur signification ; un symbole qui conserve son importance doit en effet demeurer en partie obscur pour pouvoir attirer notre attention et acquérir de nouvelles significations au fil du temps.
Au lieu de ne se livrer qu'à une banale opération de classification, le Livre des images met en lumière comment passer de l'appréhension visuelle d'un symbole artistique, religieux, vivant ou rêvé à une expérience aux échos personnels et psychologiques.
Le Livre des images établit une nouvelle référence dans l'exploration approfondie des symboles et de leurs significations, et intéressera un grand nombre de lecteurs variés : artistes, designers, rêveurs et interprètes des rêves, psychothérapeutes, curieux d'épanouissement personnel, joueurs, lecteurs de bandes dessinées, chercheurs en religion et en spiritualité, écrivains, étudiants, ainsi que tous ceux qui s'intéressent au pouvoir des images archétypales.
Figure majeure de l'art contemporain, Annette Messager a obtenu le Lion d'or à la Biennale de Venise en 2005 pour son installation au Pavillon français et reçu le Prix Praemium Imperiale en 2016 dans la catégorie sculpture.
Son travail a été exposé dans les plus grands musées du monde. Depuis les années 1970, l'artiste développe des installations abordant les thèmes de l'identité, du corps, de la condition des femmes, de l'érotisme et de la mort.
Admirative de l'oeuvre comme de la personnalité de Giacometti, l'artiste a plusieurs fois introduit des clins d'oeil à l'oeuvre du sculpteur dans ses installations. Pour l'Institut Giacometti, elle conçoit un parcours original avec des oeuvres anciennes et nouvelles en regard avec des oeuvres d'Alberto Giacometti.